mercredi 19 décembre 2012

Morning the sun rises, the silence is broken, the day can start

Ce matin à Maheswar, je suis facilement réveillé bien avant le soleil et je me réjouis du spectacle qui m'attends le long de la rivière Narmada. Depuis mon arrivée cette année en Inde, c'est ma troisième ville au bord de l'eau et il m'en reste encore une a decouvrir dans deux jours. Mais ce matin, ce sont les Maheswari qui me permettent d'observer leurs rituels matinaux, des excercices et de la marche avant de se dévêtir dans le froid et se préparer à entrer dans leau en y goutant avec les doigts, puis des gouttes qui viennent toucher les lèvres pour en absorber la puissance avant de plonger energiquement, se frictionner et se laver. Arrivera ensuite la prière et la presentation de leau au soleil levant avant de se sécher, de se vêtir et partir sur le chemin de la journée qui commence. Chacun, homme et femmes, en profite pour faire une lessive qui sera étendue et sechée rapidement par les rayons qui doucement commencent a rechauffer le fond de l'air. Les temples commencent a être nettoyés et préparés pour le reveil des déités, les sadhus et les babas se font preparer leur ganja par un assistant. Ils sont tout sourire, comme les enfants qui commencent a jouer, crier et rire avant de se préparer pour l'ecole. Ce matin, sur les bords de la Narmada, les corbeaux sont perchés sur des ânes qui dehanbullent de poubelle en poubelle à la recherche d'un encas. Puis deux d'entre eux commencent a se mordiller, cabrer et faire des galops le long du ghat, cela ne dérange personne car chacun se concentre sur sa tache sans négliger ce qui se passe aux alentours avec une bienviellance et beaucoup d'humour sans oublier de nourrir les poissons de la rivière a qui l'on jète de la pâte a pain émiettée. Je me sens privilégié de vivre ce moment qui ajoute aux autres, tous unique mais si communs dans ce coin du monde qui fait chaque jour plus en plus partie des moments de ma vie. Cet instant précieux est aussi un des seuls ou le silence de la nuit perdure, mais ce sera de courte durée car l'indien semble détester le silence 'extérieur' alors qu'il semble expert en calme 'intérieur'. Un autre des paradoxes du pays. Je suppose que cette agitation incessante, ces bruits d'une variété folle, font que les rares moments de calme sont amplifiés et sont d'autant plus apaisant, et encore plus quand l'eau n'est pas loin, et c'est le cas ici. Allongé sur l'une des trois terrasses de ma nouvelle chambre, mon dos nu est réchauffé par le soleil pendant que je tape ces lignes, la mélodie de la musique de mon Iphone se noyant avec les chants des oiseaux, les petits cris des écureuils, les voix et bruits divers. Je me sens seigneur dans ma tour de gué surplombant la ville exterieure d'un coté et de l'autre la ville fortifiée calme, forte et sereine.

This morning i wake easily before dawn and look forward to reaching the river's edge to be a spectator of the rituals of hindu life by a sacred river. The warming up and excercices performed before undressing and slowly entering the water in the dark. Tasting the water with ones hands and then lifting them and pouring a few drops of the sacred water onto the lips to drink up some of the energy of the liquid. Then the rhythm accelerates and the body is plunged into the fresh water and the cleansing and cleaning process can take place before the prayer and the presenting of water to the sun that is now slowly rising and letting it fall back to its source through the fingers. Its now my third sacred river city on this trip, but here its small, intimate, the water is clean, fish are jumping around as they are fed bread paste by the locals who also take care to also feed the crows. Donkeys appear from nowhere and this is a quite a novelty. They are busy looking for some food here and there and then two of them start munching each other and playing and galloping up and down the ghats. By this time, the temples and deities have been cleaned and woken and the sadhus are waiting for their assistant to finish preparing the ganja. Kids start laughing and playing whilst preparing for school. Its such a special time of the day in this part of world and its becoming more and more each day part of me. Its also the last few moments of relative silence as the indians cannot help creating noise whilst some are specialists at finding the quiet inside. Probably the noise, vibrancy that is everywhere increases the wellness one can feel when silence or calm arrives at one point in the day or in a place, this time or place can then only become special and I experience this each day more and more.

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