mardi 26 février 2013

Les gens du voyage

Je voyage seul, certes, mais en Inde, la solitude existe peu car on peut facilement la rompre en acceptant les multiples solicitations des locaux qui vous assaillent de questions et de regards intérogateurs. Il est clair que dans les villes ou seul le tourisme fait vivre, les solicitations sont rarement gratuites, souvent hypocrites et agressives, mais en dehors de ces endroits, les locaux sont charmants. Je dois dire que Khajuraho est le summum de l'agressivité et de la non hospitalité, mais le site est tellement beau que l'on se doit de passer outre. Mettre ses écouteurs et lunettes de soleil pour éviter le dialogue stérile et puéril est une bonne option. Malgré cela, il y'a eu quelques personnes fort sympathiques qui ont permis a ce que je ne gardes pas qu'une mauvaise image des locaux de Khajuraho. En ce qui concerne les étrangers en vacances, les personnes que je peut cottoyer dans les gares, trains et guesthouses sont souvent en vadrouille comme moi. Voyageant seuls, en couple ou en petit groupe, ils sont toujours disponible pour partager leur impression sur ce pays qu'ils visitent pour le première ou comme moi pour la einieme fois. C'est clair que les personnes seules sont plus ouverts que les couples ou les groupes, et donc je profite d'être seul pour ne pas l'être aussi souvent que cela. C'est sur que dans les 'hauts lieux touristiques' que sont Agra, Varanasi et Khajuraho, le volume de tourisme est important, les opportunités de faire des rencontres également et j'ai pu passer de bons moments avec des personnes de tous les continents. Quand je vais m'enfoncer un peu plus hors du circuit classique, je risque de croiser moins de touristes mais sans doute avoir plus de rencontres avec des locaux.

Mes rencontres seront en fait diverses et variées et les occidentaux que je croiserais seront pour la plupart charmant et charmantes. Comme anticipé, nous n'étions pas beaucoup a nous aventurer dans le fin fond du Madhya Pradesh. Au niveau des locaux, la famille chez qui j'ai logé a Orchha, le photographe, prof de danse du village de Mandu qui m'a fait particpié à la répétition du spectacle des jeunes hommes du village sur du bruit 'gansta' bollywood. A Maheswar, deux sadhus qui ne parlaient pas anglais mais qui m'ont gratifies de leur plus beaux sourires et poignée de main des plus tendre. A hyderabad ou j'ai rencontré un professeur de yoga avec qui j'ai passé quelques heures a échanger sur nos expériences communes avec le yoga et qui m'a fait faire un petit tour en moto de la ville. Les emails furent echangés, nous ne nous reverrons sans doute pas mais les moments furent plaisants, les discussions et partage d'expérience interessant, et au final pas beaucoup de temps passé seul.

Alone in India is just not possible, there is so much interest from locals to talk, share, question, observe that one has to often manage a large gathering of people that can sometimes become overwhelming. But in most cases its really very pleasant to meet so many people so easily and share some quality moments. Of course annoyance is possible and Khajuraho that I am leaving this morning is a clear example of this, as the locals here harass the tourist and nothing is free nor done in a nice way. I don't want to generalise as I did cross a few friendly people but it was like finding a pin in a haystack. So to try and avoid the touts, I opted to wear my earphones and dark glasses and refuse to answer them. As for the foreign tourists, the ones I am likely to meet in the trains, stations, guesthouses are similar to myself, travelling through india on their first or more visit to this incredible country and are always ready to share their experiences and tips. Traveling alone, in couples or small groups, the people traveling alone are more open to conversation than some of the others, so as I am in this category, I am enjoying this status and the moments I can spend with others. In the major touristy destinations that are Varanasi, Agra and Khajuraho many tourists mean also many opportunities to meet people, and as I go deeper into the country and a little off the main tourist roads and hubs, fellow travellers should become more scarce but at the same time the contact with locals should be more abundant.

lundi 25 février 2013

Saison 2013, un nouveau depart

A quelques jours du départ, le retour se dessine petit à petit a l'horizon. Ayant eu le temps de prendre le temps, de voir des paysages merveilleux, de faire de très belles rencontres et de me poser quelques mois au bord de la mer aura été un superbe break et un beau périple. Mais j'ai hâte de revenir et de reprendre mon activité, de retrouver mon chez moi et mes habitudes parisiennes. Je suis pas à 100% certain de vouloir reproduire le même schéma encore une fois, car les régions de l'Inde que je souhaite visiter se trouvent en montagne et je souhaiterais pouvoir les découvrir au printemps. Au niveau du soleil d'hiver et de la plage, c'est sur que je vais en avoir envie mais Varkala, malgré ses atouts, perd de ses qualités et de son charme, car les locaux deviennent avides, et sous leur sourire de façade, ne cachent plus le souhait de plumer le touriste. Cela reste néanmoins une destination propre et assez bon marché avec de belles plages, une petite ville sympa, une grande ville pas loin. J'ai aussi envie de voir Gokarna qui serait plus 'authentique' mais serait aussi sur le déclin, d'après les habitués de ce lieu, et serait fort sale, envahi par les moustiques et les sandflies. Mais ce serait une occasion de retourner à Hampi, et peut être de visiter le haut lieu de pèlerinage Jain à Sravanbelagola. Il y a aussi Mysore, les sites de Belur et Halebid, la côte nord du Kerala que j'avais apprécié quand j'avais fait ma formation de massage, et les parcs naturels de la chaine montagneuse des ghats occidentaux. Donc de quoi me faire un autre beau voyage, chouette. Au niveau formation de yoga, je pense que je dois déjà exploiter mon diplôme actuel et commencer a enseigner, tout en continuant ma propre pratique et mon apprentissage. Seulement après avoir acquis cette expérience d'enseignement, je pourrais vraiment bénéficier pleinement de la formation additionnelle de 300 heures. Ce sera donc sans doute pas avant 2015. Je ne dois pas non plus oublier que des graines ont été plantées par plusieurs personnes ces derniers mois pour que je porte mon attention sur l'Amérique du sud et plus particulièrement le Pérou, et la meilleure saison serait leur printemps, notre automne, me voici donc chargé de mettre de l'ordre dans toutes ces options et de commencer a planifier, un de mes passe temps favoris. Et oui revenir pour mieux repartir, c'est sans doute possible de ne jamais boucler la boucle et de continuer a découvrir les autres et donc soit même, c'est un peu Yoga tout cela. J'allais oublier le massage et la chance que j'ai eu de tomber sur Ajeesh, un excellent thérapeute qui utilise aussi bien ses mains que ses pieds et qui m'a massé, mais également enseigné ses gestes et techniques et les points marmas sur lesquels il se concentrait. Il m'a autorisé a le filmer lors des trois dernières séances que j'ai eu avec lui et m'a testé sur ma pression et mon touché. Je ne m'attendais pas a cela mais je suis comblé par cette cerise sur le gâteau, car j'avais eu la chance de me faire masser par les pieds d'un thérapeute de 74 ans et aussi par les mains de quelques autres masseurs de qualité. J'ai donc pu profiter des soins et prendre de bonnes notes et vidéos et ainsi continuer de progresser dans mes compétences, et expériences du soin du corps humain.

mercredi 20 février 2013

Le climat dans tout ses etats - la mousson en hiver / winter monsoon

Mon arrivée au kerala s'etait fait fait avec une petite averse. Le ciel etait moins degagé que les années passées, et certains soir le coucher de soleil n'a pas été visible à cause d'une bande de brume au raz de l'horizon. Des orages et des pluies diluviennes ont également été au programme, de jour et de nuit. Le vent est aussi venu se présenter pendant quelques jours et une nuit ou j'ai cru que tout allait s'envoler. Il faut préciser que pendant tout cela la température ne descend pas en dessous des 22 degrés, et que les pics ont sans doute été dans les 37 degrés. De ce fait je dors toutes fenêtres ouvertes, mais couvertes de moustiquaires, et je suis donc au coeur de la symphonie des bruits du climat et des oiseaux, ce qui est un réel délice mais a également ses moments dramatiques. Les marrées ont été très fortes et les vagues ont du frôler les 5 mètres a certains moments, et j'ai eu la malheureuse expérience de me trouver dans l'eau a ce moment précis et de me faire happer et jeter violemment sur le fond contre le sable alors que j'essayais de passer dessous pour éviter le pire. J'ai donc une belle égratignure sur le front et un oeil bien bleu. Heureusement plus de peur que de mal véritable, et l'arnica a limiter les effets du choc. Pour revenir au climat et la pluviométrie, la mousson d'été n'a pas apporter assez d'eau pour les réservoirs et barrages hydro-electrique, des coupures de 30 minutes se produisent tout a long de la journée et la nuit sans compter celles qui se produisent a chaque intempérie. Mais dans l'ensemble le ciel a été bleu, les couchers de soleil sublimes et multicolores, et la mer a eu ses moments de calme et de marrée normale et j'ai pu barboter comme un canard. Mais ces derniers jours, la marée est si haute que le sable a été mangé par l'eau, de nombreux rochers sont apparus, et dans certains endroits, il n'y a plus de plage praticable, l'eau est a flanc de falaise. Cela devrait se calmer, enfin j'espère, pour pouvoir profiter pour mes derniers jours.

mardi 12 février 2013

Bientôt la fin / close to the end

Je profite de la panne de courant du soir pour écrire un peu, car ça fait un bail que je n'ai pas tapoté. En fait ces dernières semaines on été assez 'vacances'. Un ami de paris était ici quelques semaines après un séjour a Gokarna et avant de partir en Thaïlande. Nous avons fait pas mal de rencontres sympathiques et donc de bonnes après midi à la plage, des matinées shopping à Trivandrum, des colis, des colis et encore des colis envoyés en France et de bonnes rigolades et activités diverses de bricolage et de karma yoga avec Nina. Je continue mes cours de Kalari, mais a raison de 3/4 par semaine et pour les derniers 15 jours je vais faire un jour sur deux pour pouvoir profiter de la plage le matin. J'avance avec mes reflections profondes, mes lectures, mes pratiques, et je profite du temps que je prends pour faire tout cela. Au final j'ai peu les pieds en éventail, comme en témoignera la marque de mes tongs sur mes pieds. Bien sur comme le retour approche, je commence a penser au prochain breaks que je vais m'accorder ici àVarkala mais aussi les endroits que je veux encore visiter dans le reste de l'Inde et peut être au delà.